La passion d’écrire Six adeptes des échanges manuscrits partagent leur passion de l’écriture manuscrite
Le calligraphe, la collectionneuse, l’enthousiaste, les promotrices et l’exposant: tous aiment écrire des lettres et s’adonnent souvent à leur passion. Carte postale ou lettre, l’important est qu’elle soit manuscrite
Qu’il utilise un stylo-plume ou un feutre, l’écriture du dessinateur Christoph N. Fuhrer Target not accessible est tout simplement belle. Son trait est insouciant, sa verve élégante. Même maintenant, alors qu’il rédige quelques lignes sur une carte dans une buvette de Berne.
«Celle-ci est pour ma belle-mère», explique le Bernois. «Je dois bien être le seul qui lui écris encore des cartes postales!», dit-il en souriant. Sa mère, ses sœurs et ses amis reçoivent aussi régulièrement du courrier de sa part, bien souvent des lettres.
«Quelque chose d’écrit à la main a tout simplement plus de valeur qu’un message WhatsApp ou un e-mail.»
Parfois, il dessine lui-même ses cartes. Par exemple, lorsqu’il se trouve dans un bel endroit, tel que le jardin des roses à Berne, ou à la maison, sur les rives du Danube, à Ratisbonne. Son art est depuis peu accessible à tous: l’éditeur de cartes postales Freshfish[Media | Not Accessible]Target not accessible propose huit de ses aquarelles sous forme de cartes.
L’acteur Beat SchlatterTarget not accessible a également conservé toutes les cartes postales qu’il a reçues depuis son enfance. «Les cartes postales sont pleines d’histoires», affirme le Zurichois. «Elles font ressurgir des émotions et des souvenirs.» Au lieu de simplement les conserver, il a créé un livreTarget not accessible à partir de ces cartes: celui-ci regroupe, exposés avec soin, quelque 900 joyaux tirés de l’univers parfois singulier du design de cartes postales. «C’est le livre idéal lorsqu’on a envie de prendre le large.»
Depuis trois bonnes années, Silja Bähni et Olivia Hübscher organisent régulièrement des événements «Post a letter»-Events[Media | Not Accessible]Target not accessible «Nous apportons du papier à lettres spécial, des enveloppes ainsi que des petits mots gentils et des dictons à coller dessus», raconte Silja Bähni. «Chacun reçoit trois timbres-poste.» Elles souhaitent ainsi susciter l’envie d’écrire des lettres. Les soirées à Berne et à Fribourg sont un succès. «L’atmosphère est toujours agréable et tournée vers la création, chacun est plongé dans ses lettres», relatent les deux pédagogues. «Parfois, une centaine de lettres sont rédigées.»
«Les lettres permettent d’apporter un peu de plaisir à quelqu’un», explique Olivia Hübscher. «Elles sont également surprenantes: on se dit ouah, j’ai reçu une lettre!»
Qu’on les écrive ou qu’on les reçoive, les lettres et les cartes offrent tout simplement un petit moment de bonheur à tous. D’autant plus lorsqu’elles sont rédigées à la main!
Dävu Brühlmann, technicien de musée bernois, monte lui-même régulièrement sur scène: il chante en effet dans le groupe de folk celtique An Lár ((Target not accessible Et: il écrit des cartes postales avec assiduité. Deux fois par an, ses amis, ses connaissances et les fans d’An Lár reçoivent une carte avec les dates des prochains concerts. «Autrefois, on envoyait toujours la newsletter avec les concerts par carte», explique le musicien à la haute stature. «Je suis simplement le seul à le faire encore aujourd’hui.»
Il fait imprimer 200 exemplaires et complète les cartes à la main. Ce qui est très apprécié: «Beaucoup de gens me répondent avec un SMS, m’envoient un e-mail pour me remercier», dit-il, en précisant avec le sourire: «Certains s’excusent même s’ils n’ont pas pu venir à un concert.»
«Et pour moi, c’est une bonne occasion de faire signe à des personnes que je n’ai plus vues depuis longtemps.»
200 cartes: cela occasionne bien quelques frais? «Oui, mais cela en vaut absolument la peine», répond Dävu Brühlmann. Et d’ajouter avec un sourire malicieux: «J’avoue néanmoins qu’après ça, mon poignet est quand même quelque peu endolori!»